Le service Développement au sein d’une entreprise est souvent un mystère pour un bon nombre d’entre nous. Pourtant sans les développeurs, de nombreux sites internet, logiciels et applications ne verraient jamais le jour ! Chez Onaya, ce sont eux aussi qui font vivre et évoluer nos logiciels, et aujourd’hui nous souhaitons les mettre en lumière.
Qui de mieux pour vous parler de ce service que d’interroger un de ses responsables !
Jean-Noël, quel est ton parcours
jusqu’à ton arrivée chez Onaya ?
J’ai commencé mes études dans un autre domaine que l’informatique. J’ai fait une licence et une maitrise en technologie-mécanique, et ensuite un DESS (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées) en modélisation et simulation mécanique. Ce DESS intègre quand même de l’informatique, les logiciels sont en effet indispensables pour exploiter le travail de modélisation, comme dans le cas de la simulation d’écoulement de rivières afin de prévenir les inondations. Je me suis tout de suite orienté vers le domaine des risques naturels ; c’est dans cette optique que j’ai réalisé mon stage de fin d’études dans une société de géologie/géotechnique pour modéliser les éboulements rocheux, et j’ai eu aussi pour mission de développer un logiciel pour exploiter ce modèle : en sortir des statistiques, des cartes de zone à risque au niveau des éboulements. C’est ici qu’à démarrée mon aventure dans le développement !
J’ai eu l’opportunité de poursuivre dans cette entreprise en CDD.
Ensuite, pendant 2 ans, j’ai travaillé dans un bureau d’études qui développait et utilisait des logiciels de CAO (Conception Assistée par Ordinateur), DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) et de calculs pour le bâtiment.
En étant à la fois dans le secteur de l’informatique et du bâtiment, j’ai naturellement croisé le chemin d’Onaya !
Tu as évolué depuis que tu es chez Onaya ?
Oui, j’ai été embauché en 2006 en tant que développeur, les locaux étaient à ce moment-là à Eysines. Et il y a bientôt 4 ans, j’ai eu l’opportunité avec un autre développeur d’évoluer et de devenir chef de projets R&D et ensuite responsable de service.
Concrètement, ton poste, ça consiste en quoi ?
En tant que chef de projets R&D et chef de service, je développe moi aussi, je ne fais pas que superviser.
Je m’occupe des projets qu’on va estimer pertinents pour l’évolution des logiciels et leur pérennité. On détient cette liberté de décider des éléments que l’on va intégrer ou non dans la version à venir. Il faut faire un chiffrage du projet, voir au niveau du planning quand il peut être réalisé et par qui. En tant que responsable, je dois veiller à respecter les dates de sortie de version des logiciels prévues en avril et octobre de chaque année. Dans notre service, on peut aussi parfois déceler des failles et dans ce cas-là, on doit réagir rapidement pour les corriger.
J’analyse par ailleurs les demandes des clients (faisabilité, coût de revient, planification…) pour déterminer si elles aussi sont à intégrer ou non comme évolution dans les logiciels.
Et dès qu’une version est en phase de finalisation, j’anticipe la suivante !
Enfin, on conserve des jours pour la maintenance corrective où on étudie les problèmes remontés par les utilisateurs : en fonction de l’urgence, on livre des patchs et/ou correctifs ou on intègre les corrections dans la version à venir.
Tu as dû connaître des évolutions technologiques ?
Oui, évidemment. Sur les applications Onaya, nous sommes sur du développement d’applications Windows et on suit donc l’évolution du système d’exploitation.
Une des grandes évolutions, c’est sur la partie développée en .NET, notre plateforme AIPENet qui nous facilite grandement la réalisation des imports et exports de données, que ce soit entre nos logiciels, mais aussi avec ceux de nos partenaires. C’est une véritable plateforme d’échange ! D’ailleurs aujourd’hui, nous développons de plus en plus de passerelles avec les logiciels du marché afin que nos clients aient le moins de ressaisie possible.
Il y a bien sûr aussi la partie Web qui était une évolution nécessaire.
Quelle est LA mission que t’as vraiment adoré réaliser, qui t’as marqué ?
Sans aucun doute la V7 qui est sortie en 2019 ! C’est un projet sur 2 ans réalisé de A à Z où nous avons du tout remettre à plat, analyser, partir d’une maquette vierge, schématiser, conceptualiser, etc. Nous avons eu une grande liberté de proposition, même s’il fallait faire valider le tout par la direction ; on s’est senti écouté et vraiment impliqué sur ce gros projet.
On a travaillé en mode collaboratif et consulté le Service Déploiement pour l’ergonomie du logiciel car ils sont quotidiennement au contact des clients. On a également fait appel au Service Commercial pour la charte graphique, pour savoir ce qui serait plus apprécié selon eux. L’interface de la V7 est un peu inspirée du style des nouvelles applications Windows disponibles sur les tablettes. Le but est que l’utilisateur ne se sente pas perdu, et c’est pourquoi nous avons harmonisé l’interface de tous nos logiciels.
Comment définirais-tu la démarche d’innovation d’Onaya ?
Aquitaine Informatique a toujours su prendre son temps en analysant ce qui est nouveau et vendeur pour ne pas tomber dans le piège des effets de mode qui sont éphémères ou qui peuvent devenir vite obsolètes, comme c’est le cas avec certaines applications mobiles connectées à rien. On a réussi à faire interagir nos solutions métiers et une solution en SaaS avec Onaya web Rapports de chantiers puisque les données recueillies dans la solution mobile sont directement envoyées vers Onaya Suivi de chantiers. On veut vraiment conserver notre solution Onaya web, comme une extension d’Onaya Suivi de chantiers, plutôt que d’en faire un module complètement à part, déconnecté du reste.
Pour finir, un mot sur ta personnalité, tes passions, les sujets qui te font écho ?
Je suis quelqu’un de méthodique, de patient et qui a un certain sang-froid, cela risque de faire sourire ceux qui me connaissent car ils savent que cela n’a pas toujours été le cas et que dans certaines occasions, il m’arrive encore de dégoupiller. J’aime avant tout les sciences et la nature, et surtout le grand air !
Merci d’avoir accepté cette interview.